Rédaction des ouvrages scientifiques : 25 auditeurs s’instruisent sur les outils de l’IA adaptés

L’université Nangui Abrogoua d’Abidjan abrite la formation de 25 auditeurs en Intelligence artificielle (IA). La session porte sur la vulgarisation des outils appropriés, susceptibles de faciliter la rédaction des travaux de recherche, dans un délai raisonnable. La séance, débutée le mardi 11 février, prend fin ce mercredi 12 février 2025.
Les échanges portent sur le thème, « L’IA pour accélérer la rédaction et la publication scientifique« .
Dans la matinée du mardi 11 février, les auditeurs ont été instruits sur les outils adaptés à l’élaboration du plan de leur travail de recherche. Ils ont été aussi sensibilisés sur les applications convenables à la revue de littérature. Sans oublier les outils clés dans la structuration, l’organisation, la rédaction et la correction de leurs travaux.
En passant par ceux essentiels à la gestion et l’analyse des données, la restitution des travaux en PowerPoint.
Dans l’après-midi, il s’en est suivi un volet pratique.
Ce travail dirigé (Td) a consisté à faire une revue de littérature, autour d’un thème quelconque. Il s’est agi d’un travail collectif. A la suite de ce coaching, chacun est invité à faire un travail d’application, à travers son propre thème, durant deux semaines. Un retour sera fait à l’encadreur, dans la perspective de la délivrance des certificats de fin de formation
L’initiateur de cette formation, la première édition du genre, est Anderson Hongo Koffi. Il s’est exprimé sur le but de cette initiative. « Cette formation a pour objectif principal d’outiller les étudiants, afin de pouvoir intégrer l’IA à la recherche, pour accélérer leurs travaux. On a remarqué que les thèses en Afrique, singulièrement en Côte d’Ivoire, font généralement cinq, six, voire sept ans. Alors qu’il y a des outils de l’IA ».
Poursuivant, le développeur full stack a estimé qu’il est temps « de permettre à notre communauté de pouvoir les utiliser, les intégrer dans leurs productions scientifiques, afin d’accélérer la rédaction », avec la possibilité de terminer « en un an ».
Doctorant en deuxième année de micro-organique, il a fait savoir que « pour rendre les contenus professionnels et garder l’intégrité de la recherche scientifique, des outils de l’IA sont développés, pour lutter contre le plagiat ». il a cité le cas de GPT zéro, qui « permet de savoir si le contenu généré par un apprenant provient de l’IA ou pas ». Ou de savoir « si c’est une combinaison entre lui et l’IA. Car on peut générer un contenu à partir de l’IA et le modifier ».
L’étudiante en première année de Thèse en Environnement et développement durable, Inès Kouadio, était à cette session. Elle a dit être venue prendre part à la formation, pour connaître les différents outils de l’IA, susceptibles de l’aider dans ses différentes rédactions et recherches scientifiques.
Inès Kouadio a avancé qu’avec l’ouverture de l’école doctorale, ils ont tenus de faire leur soutenance « au bout de trois ans, voire quatre ans au maximum ». Ce qui n’est pas toujours évident, en matière de rédaction, de recherche de documents appropriés pour faire une bonne revue de littérature. Par conséquent, « Cette session est la bienvenue ».
A son tour, l’étudiant Olivier Yao Koffi, doctorant en bio-informatique, s’est prononcé sur ce projet. « Nous sommes à une ère du digital. Il faut donc s’aligner sur l’évolution, pour aller plus vite. Au lieu d’en demeurer en marge et rédiger son doctorat en cinq ou six ans, de fois sept ans », a sensibilisé le graphiste designer et social media manager.
Il a exhorté l’ensemble des étudiants à s’intéresser à ces programmes de coaching sur l’IA. Dans la mesure où ils leur donnent la possibilité de disposer des articles et autres ouvrages adéquats, pour accélérer leurs travaux.
Les auditeurs sont pour la plupart des étudiants en Master et en Thèse. Ils sont issus de l’Université Nangui Abrogoua et de l’Université de Daloa. Mais parmi eux figurent aussi des apprenants n’ayant pas fait l’université, mais intéressés par l’IA, des responsables de structures, des professeurs.
Dans le souci de toucher le maximum d’étudiants, un séminaire sur l’IA est prévu pour le 1er mars 2025, à l’université hôte.
AR