Lutte contre les VBG : Le Ministère de la femme adopte « sa stratégie » pour la protection et l’assistance des victimes

Devant l’ampleur des Violences Basées sur le Genre (VBG) auxquelles sont exposées les femmes, le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant multiplie les initiatives. Il a organisé une session d’orientation des acteurs de médias sur la gestion éthique de l’information en la matière, ce jeudi 23 mars 2023 dans la commune de Cocody.

La séance était élargie aux journalistes, bloggeurs, lanceurs d’alertes et influenceurs des réseaux sociaux. L’objectif était de les amener à servir de relai, en matière de sensibilisation des populations. Le combat à mener nécessitant la conjugaison des efforts, afin de situer la responsabilité individuelle de chacun. Ces dispositions permettront de réduire et bannir les VBG qui violent les droits Humains, pour le développement harmonieux de la Côte d’Ivoire.

M Hili BABA Inspecteur Général, représentait le Directeur de Cabinet du ministère de tutelle. Avant de déclarer ouverte cette session de formation, il a salué cette initiative qui permettra de combattre l’ignorance des populations cibles en matière de droit.

S’appuyant sur les données de 2016, M Hili BABA Inspecteur Général a révélé que 36,7 % des femmes âgées de 15 à 49 ans et 10,9 % de filles âgées de 0 à 14 ans sont excisées. Cette même enquête indique que 7,7 % de filles avant l’âge de 15 ans et 32,1 % avant 18 ans sont mariées ou en union. De plus, 26,1 % des filles âgées de 15 ans à 19 ans ont commencé leur vie féconde et 5,2 % ont eu une naissance vivante avant l’âge de 15 ans.

« Tout cela maintient les femmes et les filles dans la vulnérabilité et la dépendance sociale et économique qui les empêchent d’exprimer leurs pleins potentiels. Il faut que toutes ces pratiques s’arrêtent ! », a-t-il ponctué

D’après le rapport 2022, ce sont 7919 cas de VBG qui ont été enregistrés en Côte d’Ivoire. On y dénombre surtout 1198 cas de viols, 260 cas d’agressions sexuelles, 1826 cas d’agressions physiques, 182 cas de mariages forcés, 3073 cas de déni de ressources, d’opportunités et de services, 1380 cas de violences psychologiques et émotionnelles.

NK

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *