Bouaké : le Gripse sensibilise des étudiants sur la violence

Le campus 2 de l’université Alassane Ouattara de Bouaké a abrité, le samedi 13 avril 2024, la première journée scientifique sur la violence. La cérémonie est une initiative du Groupe de recherche et d’intervention en psychoéducation et en science de l’éducation (Gripse). Une structure du département des Sciences de l’éducation de ladite institution académique.

L’objectif de la rencontre était de sensibiliser surtout les étudiants sur ce phénomène qui mine les sociétés.

Le responsable du Gripse, Professeur Sadia Martin Armand, n’a pas manqué de situer le contexte de cette journée. « La violence est un fait social qui devient de plus en plus une préoccupation. En effet, une société régie par la violence va rencontrer assez de difficultés dans son développement. Il appartient donc aux sciences sociales, de l’éducation et à toutes les disciplines connexes de se retrouver, avec la méthode, pour penser ce fléau », a exposé Sadia Armand.

Il a informé que la journée se veut une occasion pour faire l’état des lieux, en matière de violence universitaire. Mais surtout pour faire un diagnostic, afin d’éradiquer le phénomène en milieu scolaire et universitaire.

Le Professeur Michel Gbagbo figurait parmi les panelistes. Il a insisté sur la nécessité du dialogue, de la communication entre administration et étudiants. Dans cette dynamique, il a invité les parents à s’investir davantage dans l’encadrement de leurs progénitures. Cela, du bas âge jusqu’à l’université.

Michel Gbagbo a préconisé un respect mutuel entre enseignants et étudiants, pour aider à booster la violence hors du monde universitaire. Avant de faire savoir que ce combat demande aux personnels administratifs et techniques d’associer souvent les étudiants aux décisions les concernant.

Le secrétaire général du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Ceeci), Ouattara Klebien Jacob, était présent à ce rendez-vous. Il a souhaité que l’administration accompagne, forme et sensibilise les étudiants sur la violence. Klebien Jacob a dit devoir s’impliquer davantage dans la sensibilisation de ses camarades, en vue de contribuer à la pacification des espaces universitaires.

Cette journée a mobilisé 30 participants. Ils sont issus des universités de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Congo Brazzaville.

Rachelle Coulibaly (Correspondante NDC Région Gbêkê)

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